Rencontrons-nous !
Quand j’ai lancé mon podcast, je me suis donné beaucoup de mal. Pour lui donner une identité forte, une forme très aboutie… J’avais notamment une signature dont j’étais très fière : mes inclusions sonores. J’accueillais chacun·e de mes invité·e·s avec une sélection de sons à propos desquels je les faisais réagir.
Ces inclusions sonores sont vite devenues populaires. Beaucoup de gens m’en parlaient pour me dire à quel point ils les trouvaient singulières. Le graal, pour une marketeuse ! L’inconvénient, c’est qu’elles me demandaient un travail de folie, de la préparation au montage, sans parler de l’interview elle-même où un pépin technique n’était jamais exclu.
J’avais envie de laisser tomber cette charge de travail excessive. Mais les gens me disaient tellement de bien de mes inclusions sonores que je les ai gardées beaucoup trop longtemps.
Un week-end, que j’avais prévu de passer avec de chers amis, je me suis forcée à rester seule chez moi pour boucler un épisode. Là, je me suis dit que ce « side project » était en train de bouffer ma vie. Je n’avais plus de temps pour ce qui était le plus important pour moi : ma famille et mes amis.
En fait, les inclusions sonores, c’est une métaphore de toute la pression que je me suis mise pour faire un podcast vraiment excellent. C’est sûr, chaque épisode, chaque article, chaque jaquette était nickel. Le feedback que je recevais était gratifiant mais… cela ne méritait pas que j’y passe toute ma vie.
À faire plus simple. Et surtout, à ne plus rater des moments importants de ma vie pour peaufiner un truc technique.