Chères Erreurs, l'aventure d'une couverture

Sommaire

Concevoir une couverture de livre est un vrai travail d’équipe. Aujourd’hui, je voudrais rendre hommage à toutes les personnes qui y ont participé.

Le choix du titre

Chères Erreurs

Chères Erreurs, c’est le titre de mes chroniques depuis le départ : j’ai absolument tenu à le garder… à tort ou à raison ! On m’a suggéré “Mes chères erreurs”, beaucoup de personnes avec qui je travaille sur ce projet l’appellent comme ça…

Mais non. Ces chères erreurs sont les miennes certes, mais pour moi, “chères” a deux significations et les deux sont également importantes pour moi. J’ai autant de tendresse pour mes erreurs qu’elles m’ont coûté cher. Rajouter “Mes” affaiblit la dimension du coût au profit du regard attendri.

Un autre argument, s’il en fallait. Ces erreurs sont certes les miennes, mais ce livre n’est pas une opération d’exhibitionnisme masochiste : c’est une opération de dédramatisation des erreurs par l’exemple, pour vous faire porter un regard plus indulgent sur les vôtres. Alors les miennes, les vôtres, les nôtres… à vous de décider.

Le choix du sous-titre

40 chroniques pour transformer les boulettes en pépites

Cet été, une cinquantaine de personnes ont participé au choix d’un titre, d’une extension et d’un sous-titre. Peut-être avez-vous personnellement pris part à ce sondage.

Le tiercé gagnant qui est sorti de ce sondage est le suivant, et vous comprendrez vite pourquoi il a fallu retravailler ce résultat :

Chères Erreurs,
40 chroniques d’apprentissage par l’erreur
Se donner le droit à l’erreur pour mieux oser

C’était un peu redondant. De ce sondage, j’ai gardé :

le terme de “chroniques”, que les sondés ont préféré à “leçons” ou “histoires”.
l’idée de transformation de l’erreur en apprentissage, plébiscitée par une large majorité.

J’ai retiré la dimension de prise de risque, qui est le thème central de la préface (j’y reviendrai dans un prochain article).

Après quelques allers-retours avec Enrick Barbillon, nous avons rajouté la dimension humoristique et informelle qui caractérisent le style du livre : les boulettes et les pépites.

Le choix de l’illustration

Une collaboration étendue avec Luc Tesson, illustrateur de Chères Erreurs

Une couverture, ce n’est pas seulement la promesse d’un contenu. C’est aussi un élément de l’identité visuelle de la maison d’édition.

Après un premier essai avec les codes graphiques de Enrick B. Éditions, Enrick m’a proposé de demander à Luc Tesson, illustrateur du texte, d’illustrer aussi la couverture.

C’est là que j’ai appris que pour un dessinateur de presse, dont les dessins comportent souvent de courts dialogues, réaliser une illustration de couverture est un exercice à part : faire un dessin générique pour évoquer la promesse du livre sans surcharger la mise en page par du texte.

Pas simple… Luc a été merveilleux de patience et de créativité, comme d’habitude.